Transféré vers la prison Barberousse, alors qu’il n’était
visiblement pas au courant de sa mort toute proche, il adressait une lettre
émouvante à ses proches :
Mes chers parents, ma chère mère,
Je vous écris sans savoir si cette lettre sera la dernière,
et cela, Dieu seul le sait. Si je subis un malheur, quel qu’il soit, ne
désespérez pas de la miséricorde de Dieu car la mort pour la cause de Dieu est
une vie qui n’a pas de fin, et la mort pour la patrie n’est qu’un devoir. Vous
avez accompli votre devoir puisque vous avez sacrifié l’être le plus cher pour
vous. Ne me pleurez pas et soyez fiers de moi.
Enfin, recevez les salutations d’un fils et d’un frère qui
vous a toujours aimés et que vous avez toujours aimé. Ce sont peut-être là les
plus belles salutations que vous recevez de ma part, à toi, ma mère, et à toi,
mon père, ainsi qu’à Nora, El Houari, Halima, El Habib, Fatma, Kheïra, Salah,
Dinya et à toi, mon cher frère Abdelkader, ainsi qu’à tous ceux qui partageront
votre peine.
Hmida
He sacrificed his life for Algeria. The way he died caused us a lot of pain.
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