L’ÉVOLUTION DU CARTABLE
AU COURS DU TEMPS
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Le premier beau souvenir qu'on a dans sa vie, c'est l'odeur
d'un cartable neuf. Cet article relate l’évolution du cartable au fil des
années.
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LA
MUSETTE
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Jadis, il y avait peu de cartables que d’écoliers. Et peu de
choses dedans : un livre tout au plus, une ardoise et un crayon d’ardoise et
peut être un cahier. Les premiers cartables étaient souvent fabriqués par les
parents ou un artisan. Ils avaient la forme d’une musette ou d’une gibecière,
ils sont portés en bandoulière tout en laissant les mains libres.
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CARTABLES
EN TOILE RENFORCÉE
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Les premiers cartables, sont fabriqués avec de la toile
renforcée par du carton ou du cuir, parfois brodée au point de croix par la
mère de famille. On peut le trouver aussi en cuir, avec des poches doubles se
rabattant en portefeuille, et d’une solidité permettant son utilisation
successive par plusieurs enfants.
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CARTABLES
EN BOIS ET LES PANIERS EN OSIER
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Dans les régions au climat rigoureux, il existait des
cartables en bois sous forme de mallettes, fabriqués généralement par les
parents. On trouvait aussi d’autres modèles de sacs pour les filles : « des
paniers en osier ». La grande règle, dans une société pauvre, c’est que chaque
enfant utilise surtout ce qu’il a sous la main.
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LE
CARTABLE EN « CARTON BOUILLI »
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Même si les sacs de fabrication familiale existent toujours,
le cartable en « carton bouilli » est le grand succès des années de
l’entre-deux-guerres. Solide et peu coûteux, il se cire et s’entretient comme
du cuir. Les plus gros peuvent se porter sur le dos, utilisés par les enfants
qui viennent de loin et ne peuvent rentrer déjeuner chez eux.
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L'AUTRE
RÔLE DU CARTABLE
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Il faut savoir que le « cartable » ne contenaient pas que les
affaires d’école. On y trouvait tout le nécessaire aux récréations comme les
billes ou la corde à sauter ainsi qu’un petit casse-croûte qui peut être des
tartines de pâté, un morceau de pain avec un œuf ou du fromage.
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CARTABLES
: SUPPORTS PUBLICITAIRES
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A partir des années 1980, certains cartables deviennent des
supports publicitaires. Ils sont devenus donc des produits de marques diverses
: celles de la dernière poupée ou peluche à la mode, d’une gamme de vêtements
ou de chaussures de sports… Les écoliers d’aujourd’hui deviennent les jouets de
la publicité, payant plus cher un cartable devenu affiche.
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CARTABLES
À MAIN, À DOS OU À ROULETTES
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Le succès du cartable en carton bouilli avait fait
disparaître les sacs familiaux portés en bandoulière ou sur le dos. Aujourd’hui les trois modèles coexistant : à
main, à dos ou à roulettes, tous achetés en magasin, sont devenus nécessaires
avec l’accroissement du nombre de livres, du poids des manuels et la
généralisation des cantines (les petits doivent partir le matin avec le
matériel de toute une journée).
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